Dschang, Chef-lieu du département de la Menoua, 22 500 ha de superficie, est une ville située en zone montagneuse. Dans cette ville très connue pour son Centre Climatique, on dénombre 800 km de routes communales.
Plus de la moitié, 450 kilomètres, fait aujourd’hui l’objet de travaux de reprofilage. Mais ces travaux évoluent lentement. Ralentis notamment par le relief montagneux qui caractérise toute la région de l’Ouest.
« Nous avons 800 km de routes communales en terre qu’il faut entretenir chaque année. Quand vous avez fait l’entretien, en une année, comme nous sommes une commune d’altitude, la pluie tombe, le torrent vient balayer tout ce que vous avez mis pour entretenir la chaussée. Il y a des actions à mener pour que les routes soient opérationnelles », se plaint S.M Beaudelaire Donfack, Maire de la Commune de Dschang (Photo).
Pour contourner ces blocages climatiques, la commune et les entreprises adjudicataires encouragent les travaux en saison sèche. Une option qui a fait ses preuves, mais qui n’est pas toujours efficace. Les moyens disponibles ne permettent pas de réaliser certains chantiers dans des délais aussi courts.
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Depuis 2019, la commune bénéficie de l’accompagnement du ministère de l’Habitat et du développement urbain. Grâce à une subvention de 2 milliards de FCFA débloquée cette année, Sa majesté Beaudelaire Donfack va financer une partie des travaux de réhabilitation de la voirie urbaine.
Notamment quatre axes routiers. L’axe Rond-Point gendarmerie-centre climatique ; montée rectorat-carrefour en contrebas du lycée classique de Dschang ; hôtel de ville-pharmacie Penka-Rond-Point Djoumessi Mathias (Rondo) ; et Rue Carrefour Mezes-Boulangerie Emac-Maison du parti.
D’autres voiries permettant de relier la ville à la nationale N°17 devraient bénéficier de ces financements du ministère de l’Habitat et du développement urbain, ajoute le Maire de la Commune de Dschang.
D’autres financements devraient provenir du budget de la commune. En effet, avec plus d’1,3 milliard de FCFA de budget (la deuxième plus grosse enveloppe de la région de l’Ouest), la municipalité peut apporter une contribution financière aux travaux routiers.
Mais ce n’est pas tout. Grâce au transfert des compétences entré en vigueur cette année, la commune devrait bénéficier d’un appui budgétaire supplémentaire. Pour accompagner ses missions de construction des infrastructures routières, consacrées par la Loi sur la décentralisation.
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