Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux Publics (MINTP), a procédé à un réaménagement du personnel dans 17 stations fixes de pesage routier réparties dans les 10 régions du pays.
Ledit redéploiement touche essentiellement les chefs de station et les chefs d’équipes. Soit un total de 70 personnels des stations de pesage fixe touchés par la décision N°001/D/MINTP/CAB signe le 07 janvier 2019.
« En cas d’atteinte à la morale et à l’éthique publique, il sera procédé au remplacement immédiat des mis en cause sans préjudice des poursuites judiciaires », précise Emmanuel Nganou Djoumessi dans sa décision.
Une précision lourde de sens. En effet, les stations de pesage fixe sont considérées comme de grands foyers de corruption. Plusieurs fois épinglés par la Commission nationale anti-corruption dans ses rapports.
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Depuis 2018 par exemple, neuf agents du ministère des Travaux publics (dont deux sont en fuite) sont poursuivis pour le détournement de 400 millions de FCFA au pesage routier de Bekoko, département du Mungo (région du Littoral).
Des détournements présumés survenus le 06 juin 2016, à la suite d’une mission de contrôle. Au cours de la même période, des missions de contrôle menées sur les pesages de Mbankomo (près de Yaoundé), et Njombé (dans le Moungo), avaient fait ressortir un problème similaire.
Désormais, enjoint Emmanuel Nganou Djoumessi, « le chef de station est astreint à la production d’un rapport mensuel d’activités dont un exemplaire est destiné au Délégué régional des Travaux publics compétent et deux exemplaires à la Direction de l’entretien et de la protection du Patrimoine routier au MINTP ».
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