Qui est Jean Claude EKOUBE, l’homme désigné « Meilleur Celcom de l’année » ?

0

Une consécration, une reconnaissance…entre ces deux vocables, la distance pour définir l’ascension de Jean Claude EKOUBE à la tête de la Cellule de la Communication de la Direction générale des Douanes (DGD) n’est pas si grande. Tant le fils de la Sanaga-Maritime a longtemps ramé pour enfin avoir l’opportunité de prouver son savoir-faire à la tête de cette Cellule.

Arrivé au sein de la DGD à 28 ans (en 2006) comme agent temporaire, Jean Claude EKOUBE travaille à la mise en valeur des actions de l’administration des douanes. Son action prend une envergure à l’arrivée de Minette Libom Li Liken. Celle sous qui s’est opérée la première grande transition de l’administration douanière.
En sept ans passés à la tête de la DGD, la fille de Mvieng fait passer les recettes douanières de 443,4 milliards de FCFA en 2008 (date de sa nomination à la tête de la DGD) à près de 500 milliards de FCFA en 2015 (année de son départ). Pendant son séjour à la tête de la DGD, Minette Libom li Liken fait de la communication un élément essentiel de son management. Au sein de cette équipe de communication, Jean Claude EKOUBE est alors promu Contractuel d’Administration.
Son rôle monte d’un cran à partir de 2016, avec la nomination de FONGOD Edwin NUVAGA. Souvenez-vous, à cette époque, le Cameroun est mitraillé par plusieurs crises. De l’extérieur, la crise économique mondiale, dont les répercussions au Cameroun font craindre une éventuelle dévaluation du FCFA. A l’intérieur, deux autres crises sécuritaires secouent le pays. Les attaques de Boko Haram dans le Septentrion, qui depuis 2014, en plus de faire perdre des compatriotes paralysent l’activité économique. Puis, les revendications sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui contraignent des dizaines de milliers de camerounais à abandonner leurs villages pour se réfugier du côté dit « francophone ».
A toutes ces crises socio-économiques, il faut ajouter la crise sanitaire mondiale. Au Cameroun, l’impact est considérable. Baisse de l’activité économique, hausse du taux de prévalence, décès en cascade de personnes covidées…contraignent l’Etat à fermer ses frontières aériennes, terrestres et maritimes.
Au sein de l’administration douanière, on comprend la nécessité de se réinventer. Il faut adopter un train de mesures, mais il faut aussi (et surtout) savoir communiquer, pour faire comprendre ces mesures. D’abord par les opérateurs économiques, mais aussi par le camerounais lambda. FONGOD Edwin NUVAGA choisit Jean Claude EKOUBE pour porter le volet communicationnel de ce nouveau projet.

Innovations

Installé dans son nouveau bureau, le diplômé en Droit des Affaires (obtenu à l’Université de Yaoundé 2) se met immédiatement au travail. Il dynamise la Newsletter de la DGD et la rend plus accessible à l’opinion, il renforce le cadre de collaboration entre l’administration des Douanes et la presse. Ceci, à travers un Forum WhatsApp où les journalistes ont accès à toute l’actualité douanière (lutte contre la contrebande, collecte des recettes, activité contentieuse, conventions et partenariats, activités des secteurs des douanes, missions des douaniers à l’extérieur du pays, etc.).

Toujours dans le cadre de ce forum Douanes presse, un rendez-vous annuel est organisé. Au cours de cet événement devenu traditionnel qui se tient en fin d’année, des responsables de la Douane entretiennent la presse sur des sujets d’actualité. En 2022 par exemple, les problématiques comme l’import-substitution et la ZLECAf étaient à l’ordre du jour.

La presse, dont les contenus dédiés à l’actualité douanière étaient plutôt moroses, est séduite. Les titres sur l’activité douanière retrouvent une place de choix dans les Unes des journaux, l’opinion est mieux informée, la Douane est démystifiée.

En 2022 par exemple, les recettes douanières passent au-dessus de la barre des 1 000 milliards de FCFA. Soit le double de ce qui était collecté en 2016, lors de son entrée dans l’équipe de la communication de cette administration.

Distinctions

L’écho de son travail parcourt le pays, et séduit la très sérieuse université de Buéa, qui décide, en 2022, de lui décerner un prix. « Le département de Journalisme et de communication de masse vous honore de ce prix du « Most outstanding journalism supporter in the economic sector in Cameroon (Soutien le plus remarquable du journalisme dans le secteur économique au Cameroun Ndlr.) » », déclare le Professeur Kingsley L. Ngange, chef dudit département, en lui remettant le prix.

« La distinction reçue à l’amphi 750 Dorothy Njeuma de l’Université de Buea, à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse est un signe fort. Toute ma reconnaissance spécialement à Monsieur le Directeur Général des Douanes (FONGOD Edwin NUVAGA Ndlr.). Merci également à vous ma famille professionnelle. Ce prix d’excellence est le nôtre, en toute fierté légitime », réagit Jean Claude EKOUBE.

Un an plus tard, en avril 2023, la Convention Africaine des Médias (qui regroupe 260 journalistes africains) lui décerne le prix du « Meilleur Communicateur du Cameroun ». Quelques mois plus tard, en août 2023, le très célèbre Association des Directeurs de Publication d’expression anglaise lui remet deux prix dans le cadre de son « The Voice Success Award ».
Le « Most Dynamic and Multidimensional Foundation of the Year ». Une distinction qui récompense le dynamisme et le caractère multidimensionnel de la Fondation Jean Claude EKOUBE. Et le « Most Active & Intent Communication Manager of the Year Award », qui récompense le caractère innovant, le dynamisme, et les résultats enregistrés par la Direction générale des Douanes.
Des distinctions qui viennent remplir une brochette déjà très fournie. « The giardian post awards », « menchum journalist Union », ou encore le « Prix d’excellence de l’Association des Journalistes d’investigation ».

L’homme…

Qui est donc cet homme choisi par FONGOD Edwin NUVAGA pour contribuer à la concrétisation de la vision économique et sociale du Chef de l’Etat ? A 45 ans, Jean Claude EKOUE est un pur produit du « vivre ensemble ». Né à Banyo (dans la région de l’Adamaoua), ce fils du village Ndogmongo (Mouanko, dans la Sanaga Maritime, région du Littoral) fait ses études à Ebolowa, où il obtient son CEPE et son BEPC. Il part ensuite à Bafoussam, où il obtient un Baccalauréat Espagnol. Son cursus universitaire, c’est à Yaoundé, notamment à l’Université de Soa, qu’il le passe. Le Cop’s y ressort en 2017, avec une Licence en Droit, Spécialité Juriste d’affaires.
Grand Notable à la Chefferie du Canton Yakalag à Mouanko, marié à une femme Bamiléké, Jean Claude EKOUBE semble avoir « la force et l’expérience ». Vice-Président de la sous-section RDPC à Mouanko, il crée une Fondation portant son nom, à travers laquelle sont menées des actions dans le sport, l’éduction, la santé, le social, et l’économie. En un an, la Fondation Jean Claude EKOUBE a organisé une opération de remise de dons à des enfants défavorisés. Elle a mené des opérations de suivi des élèves des classes d’examens via l’opération « 100% de réussite aux examens ». Elle a organisé deux championnats de football. Un tournoi de l’Amitié qui opposait notamment les académiciens de « National FC ACADEMY » (académie de football de la fondation Jean Claude EKOUBE) à ceux du centre de formation Binya, du nom de l’ancien Lion Indomptable. Un deuxième, le Festi Foot Pierre Honoré EBWEA, qui se joue actuellement dans la localité de Mouanko. L’événement qui se tient dans le cadre des Mouanko Sports Loisirs Vacances, est co-organisé par la Commune de Mouanko.

Des séances de Contes et légendes sont aussi programmées dans cette 3e édition des Mouanko Sports Loisirs Vacances.

Dans son agenda, la Fondation Jean Claude EKOUBE prépare une campagne de consultation, et des formations sur l’économie numérique. Ensemble, toujours ensemble ! Tel est le slogan de l’œuvre humanitaire de ce Communicateur à la réputation désormais indiscutable.

Frégist Bertrand TCHOUTA

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here