Cameroun : Le Mindef n’évoque pas la thèse d’une attaque sécessionniste après le crash d’hélicoptère à Oku

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Crédit Photo: Journal du Cameroun

Contrairement aux premières informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux hier en fin d’après-midi, l’hélicoptère Harbin de reconnaissance et d’attaque qui a crashé ce lundi 13 mai à Oku n’a pas été victime d’une attaque des forces sécessionnistes.

En tout cas, dans un communiqué daté du même jour, Joseph Beti Assomo, le ministre délégué à la Présidence de la république, chargé de la Défense (MINDEF) n’évoque pas cette hypothèse. « Un hélicoptère de l’armée de l’air, par ciel agité, a été victime d’un accident dans la mi-journée du lundi 13 mai 2019 à Oku, Département du Bui, Région du Nord-Ouest », écrit-il.

Comme annoncé hier, le Mindef confirme le bilan d’un mort et de six blessés dans le crash. Il s’agit de l’officier de police Ngwe Wiyou Victor, Commissaire de la sécurité publique par intérim de l’arrondissement de Noni.

Type d’hélicoptère crashé à Oku (Crédit Photo: http://psk.blog.24heures.ch)

« Aussitôt informé, le Chef de l’Etat, Chef des forces armées, a instruit au Mindef l’évacuation immédiate par voie aérienne de tous les blessés vers une formation hospitalière indiquée pour des soins médicaux appropriés », ajoute Joseph Beti Assomo.

Ils sont actuellement pris en charge à l’Hôpital militaire de Douala, a-t-on appris de sources journalistiques jointes par bougna.net. Les mêmes sources apprennent que les rescapés ont reçu la visite du Gouverneur de la région du Littoral.

Le crash de l’hélicoptère jette cependant un doute sur la qualité des appareils de type Harbin acquis par le Cameroun auprès de la Chine. L’aéronef qui a échoué à Oku « fait partie d’une flotte de trois hélicoptères Harbin de reconnaissance et d’attaque…Deux de ces hélicoptères ont déjà fait un accident. Un est en panne, cloué au sol à la base aérienne de Douala », rapporte le site Internet Journal du Cameroun.com.

Pour rappel, les hélicoptères Harbin sont dotés de canons de 23 mm et de roquettes de 57 mm, ainsi que missiles HJ-8 chinois filoguidés antichars. Avant leur mise en service au Cameroun, ils ont été soumis à un exercice réel de formation de tir sur plusieurs jours à Ngaoundéré en collaboration avec un certain nombre d’hélicoptères Mi-17 du 13ème escadron, peut-on lire dans le blog Avia News.

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