Campagnes de prévention routière, halte, contrôle ! Depuis ce 21 février 2016, la participation des fonctionnaires de police aux opérations mixtes organisées par les équipes du Ministère des Transports (MINT) sont interdites. C’est le contenu d’un message radio porté signé par Martin Mbarga Nguélé, Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN).
Message qui rappelle la correspondance N°B924/SG/PR du 19 avril 2016, précisant les compétences des administrations en matière de lutte contre l’insécurité routière.
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Une correspondance qui limite les missions du ministère des Transports aux opérations de prévention et de sensibilisation des usagers de la route. Et qui confère aux fonctionnaires de police (DGSN), les missions de répression des infractions à la circulation routière.
Cette sortie est une douche froide pour le Ministère des Transports qui, depuis 2018, multiplie les campagnes de prévention routière. Malgré une année 2019 particulièrement accidentogène, au cours de laquelle plus de 2 000 personnes ont perdu la route dans les accidents de la circulation (selon ce même ministère).
Le retrait des fonctionnaires de police peut-il avoir un impact sur l’efficacité des campagnes de prévention routière ? Oui, affirment certains experts, qui notent que généralement, « les automobilistes n’obtempèrent que lorsque les agents du ministère des Transports se font accompagner par des hommes en tenue. Certains ne s’arrêtent pas quand ils ne voient pas de policiers ou de gendarmes ».
Pour rappel, en 2019, la Brigade de Prévention et de sécurité routières du ministère des Transports a réalisé 475 descentes opérationnelles. Ponctuées par 3 761 interpellations et 134 sanctions administratives.
