Les ventes de véhicules neufs sont en progression de 0,05% au Maroc sur l’année 2023. Selon l’Association des Importateurs de Véhicules au Maroc (AIVAM), 161 504 véhicules neufs ont été vendus. C’est 94 véhicules de plus que l’année 2022.
Sur le total des ventes de l’année, la part des véhicules particuliers (VP) s’élève à 145 292 unités, +1,44%. Alors que les véhicules utilitaires légers (VUL) se sont établis à 16 212 contre 18.224 une année auparavant.
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Les citadines et les SUV ont capté l’attention des automobilistes au Maroc au cours de cette année. Dans le segment des citadines « Dacia » est la marque la plus vendue. Le « Sport Utility Véhicule » (SUV) pour sa part progresse de 6,9% confirmant l’engouement des consommateurs pour cette catégorie.
Ces données ont été communiquées par M. Bennani, président de l’AIVAM lors d’une conférence de presse tenue ce 08 janvier. Les échanges avec la presse ont également permis d’en savoir plus sur le financement et le profil des acheteurs.
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Selon l’AIVAM, la part des crédits dans les ventes s’est établie à 55% alors que le prix des véhicules a grimpé de 30% au cours des trois dernières années. L’association a également observé un rajeunissement des acquéreurs. 17% d’entre eux ont moins de 30 ans, et l’âge moyen des acheteurs se situe autour de 43 ans.
Perspectives
En 2023, les marocains sont restés plus sensibles aux véhicules Diesel. Les ventes de véhicules neufs avec cette motorisation ont grimpé de 0,7% à 85,8%. Alors que les véhicules à motorisation essence ont reculé de 0,8%.
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Par ville, Casablanca occupe la première place des ventes de VP en 2023 avec 40,7% des PDM, en léger recul de 2% par rapport à 2022, suivie de Rabat qui enregistre une légère croissance de 1,1% à 10,7% de PDM et d’Agadir (7,9%) qui conforte sa troisième position devant Marrakech (7%).
Pour l’AIVAM, l’année 2024 devrait être marquée par l’incertitude en raison des aléas de la logistique, du retour de la concurrence et des efforts de soutien du produit intérieur brut par la demande publique.
Le marché devrait connaître une demande en berne sous l’effet de l’inflation. En raison notamment du contexte économique défavorable (crises géopolitiques, pluviométrie, carburant, accès au crédit).
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