Les activités ont repris dans les dépôts de la Société Camerounaise des Dépôts pétroliers (SCDP) après une levée du mouvement d’humeur des chauffeurs en février dernier. Un mouvement d’humeur né de l’interdiction de stationnement prolongé des camions de transferts dans le parking intérieur du dépôt de Nsam. Mais aussi du doute qu’avaient ces chauffeurs au sujet de la fiabilité des compteurs mis en service à la SCDP depuis plus d’un an.
Au cours d’une réunion de crise présidée par Véronique Manzoua, épouse Moampea Mbio, Directrice générale de la SCDP, les craintes ont été levées. Ce qui a conduit à la reprise immédiate des opérations à Yaoundé et Douala, principal dépôt de la SCDP.
Dans un document parvenu à notre rédaction et daté de février, l’entreprise assure que cet incident n’a eu aucun impact sur le circuit d’approvisionnement du pays. Elle ajoute d’ailleurs qu’« au Port Autonome de Douala, 38000m3 de super et 18000m3 de gasoil sont en attente de déchargement ».
La SCDP a été créée le 1er juillet 1979 par l’Etat du Cameroun. C’était dans le souci d’assurer la disponibilité des produits pétroliers à travers le pays et favoriser le développement de son économie.
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Autre que le stockage et la distribution des produits pétroliers dans le pays, la SCDP est garante de la qualité et de la disponibilité des produits pétroliers. Elle conserve les stratégiques de l’Etat camerounais (stock de sécurité ), assure le respect des procédures administratives fiscales et douanières dans le domaine, sécurise les approvisionnements et collecte, pour le compte de l’Etat, la Taxe spéciale sur les produits pétroliers(TSPP).
