Cyrus NGO’O, au Panthéon de l’histoire portuaire du Cameroun. C’est le vœu pieux que formule l’Association panafricaniste Juristes d’Afrique pour la bonne gouvernance, réunie ce 21 décembre 2024 dans le cadre de son Comité exécutif de fin d’année.
Pour les 22 membres qui constituent l’organe exécutif de ce groupe d’experts, l’entrée de Cyrus NGO’O dans l’histoire viendrait de « la retentissante victoire judiciaire du Port autonome de Douala (PAD) sur une filiale du groupe Bolloré devant la cour d’appel de Paris ».
En effet, rappelle l’association, « vidant sa saisine sur un appel interjeté par le Port autonome de Douala dans deux arrêts retenus le 3 décembre 2024, la cour d’appel de Paris a annulé la sentence arbitrale finale rendu le 9 novembre 2021 ainsi que l’addendum et la sentence arbitrale du 15 avril 2022 rendus par la Cour d’arbitrage de la Chambre de Commerce International de Paris. Cette sentence avait condamné le Port autonome de Douala à payer globalement à Douala International Terminal (DIT) filiale du groupe Bolloré, concessionnaire du terminal à conteneur du Port autonome de Douala de 2004 à 2019, la ronde des lettres somme de 37,2 milliards de francs CFA ».
Cette victoire du mois de décembre 2024 est en réalité la deuxième contre cette filiale du groupe Bolloré quand il est vrai que pas arrêt rendu le 19 juin 2024, la Cour de cassation française avait rejeté la décision de la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de Commerce International de Paris qui avait condamné le Port autonome de Douala à payer la faramineuse somme de 58,6 millions d’euros à la filiale du groupe Bolloré sur évoqué.
Lire aussi : L’Institut Pigier Cameroun remet un diplôme d’honneur à Cyrus NGO’O, DG du Port Autonome de Douala (PAD)
Pour l’association panafricaniste Juristes d’Afrique, « au-delà de l’aspect juridico judiciaire de ce contentieux, le mérite doit revenir au directeur général dont la vision managériale hautement pragmatique et républicaine a fini par débarrasser le Port autonome de Douala du joug, sinon impérialiste, du moins néocolonialiste qu’il a embrigadé plusieurs décennies durant dans une logique improductive et non rentable pour le Cameroun ».
Maître Simon Serge KACK KACK, Président du Comité exécutif de cette association lance un appel aux camerounais. Pour qu’ils réservent « une standing ovation nationale au directeur général Cyrus NGO’O. Ce visionnaire patriote légendaire qui, en dépit des batailles judiciaires à répétition dont l’objectif est de le déstabiliser, a réussi à nationaliser et à rentabiliser de manière optimale toutes les activités portuaires autrefois immensément budgétivores comme l’exploitation du terminal à conteneur le dragage du chenal le remorquage et la sécurité de l’espace portuaire ».
Lire aussi : Cyrus NGO’O (DG PAD): Voici pourquoi nous avons décidé de nationaliser les activités au PAD
Si l’association reconnaît le statut de « pionnier de l’aménagement d’un véritable espace portuaire à Douala » à Simon NGAN YONN, Directeur Général de l’Office national des ports du Cameroun (ONPC) de 1971 à 1985, (de regrettée mémoire), elle est fermement convaincue que « Cyrus NGO’O doit légitimement entrer dans l’histoire de notre pays comme le pionnier de l’impulsion d’une dynamique patriotique nationaliste et républicaine dans la gouvernance portière au Cameroun. Laquelle constitue le gage essentiel de l’attractivité, de la rentabilité et de la compétitivité portuaire ».