Visite technique automobile : Bons et mauvais points de l’offre du français Prooftag-Catis

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Crédit Photo: MinT

Sécuriser les vignettes de visite technique automobile au Cameroun. Voilà le point central inscrit dans le cahier de charges de Prooftag-Catis, le géant français des solutions de sécurité. L’entreprise a été présentée aux promoteurs de centres de visite technique ce 04 mars à Yaoundé. Au cours d’une cérémonie organisée par Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, le ministre des Transports.

Pour sécuriser la vignette, Prooftag-Catis propose une interconnexion des centres de visite technique installés au Cameroun. De veiller à l’amélioration de la qualité de contrôle technique et de procéder à la vérification de l’effectivité desdites opérations.

Cette interconnexion devrait également permettre à la solution informatique déjà déployée au Cameroun, de tracer toutes les opérations menées sur les véhicules. L’objectif étant d’avoir toutes les informations sur les passages des véhicules dans les centres, et les différents dysfonctionnements observés, par exemple.

« Chaque vignette automobile va devenir unique et impossible à dupliquer. Cette vignette va pouvoir être contrôlée n’importe où sur le territoire à l’aide d’un Smartphone et de lecteurs qu’on mettra à disposition », explique Clément Kaiser, le Directeur général de Prootag-Catis.

Selon le ministère des Transports, 32 centres de visite technique accrédités exercent au Cameroun. Si l’offre de Prooftag-Catis vient résoudre le problème de la sécurisation des documents, elle ne permettra certainement pas de réduire significativement les 6 000 morts enregistrés chaque année sur nos routes.

Dans son rapport sur la sécurité routière rendu en 2018 (« Evaluation de la performance en matière de sécurité routière (EPSR) Cameroun »), l’Onu propose quatre solutions pour inverser la courbe des accidents de la circulation.

D’abord, sécuriser les documents délivrés par les centres de visite technique (ce qui est déjà en train d’être fait par Prooftag-Catis). Ensuite, augmenter le nombre de centres exerçant sur le territoire. Un nombre insuffisant, au regard du volume du parc automobile. Seulement 32 centres, pour contrôler un peu plus d’1 million de véhicules en circulation.

Autre solution proposée par l’ONU, le relèvement des équipements des centres de visite technique automobile, et la formation du personnel. Selon l’étude, « Les personnels, dans ces centres, chargés d’effectuer les tests des véhicules ne sont pas suffisamment qualifiés et ne suivent pas régulièrement de formation de recyclage ». 

 

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