Cameroun : Dans l’Adamaoua, l’industrie de la fabrication des batteries automobiles à la croisée des chemins

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Recyclage des batteries automobiles. Crédit Photo: Le Magazine du Manager

En dépit d’un fort potentiel au regard notamment du nombre important de véhicules disponibles dans la région de l’Adamaoua et l’influence sur le corridor Ngaoundéré-Douala, Ngaoundéré-Touboro, Ngaoundéré-Garoua, la branche de la fabrication des batteries automobiles reste encore peu développée dans la région château d’eau du Cameroun. En effet, entre production limitée en moyenne à 1462 unités sur la période 2017-2020 et chiffre d’affaires moyen d’à peine 21 millions de FCFA, cette activité reste marginalisée.

Comme le révèle le tableau de bord de plusieurs organes, la branche de fabrication de batteries automobiles a enregistré des performances mitigées. Entre production limitée en moyenne à 1462 unités entre 2017 et 2020 pour à peine plus de 224 unités vendues et un chiffre d’affaires moyen d’à peine 21 millions de FCFA, cette activité reste marginale.

En effet, en dépit d’un fort potentiel pouvant permettre de stimuler l’industrie manufacturière et créer des emplois décents comme le soulignait l’Industriel Pougala, cette activité reste marginalisée au dans l’Adamaoua.  Or, au regard de la volonté de l’exécutif de « transformer notre économie », cette activité pourrait et devrait être mieux soutenue.

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Dans un contexte où de nombreuses multinationales de la construction automobile notamment installent actuellement des usines de production à travers le pays preuve de l’importance de cette activité, les autorités devraient pourtant s’y pencher. Étant entendu qu’il existe un véritable potentiel de relance, de la fabrication pour le secteur automobile.

Par ailleurs, considérant que la demande de véhicules ralentit dans les zones développés alors qu’elle augmente dans les économies émergentes y compris dans l’Adamaoua, considérant également la moyenne de 15 milliards de FCFA de chiffre d’affaires du secteur des services de mécanique générale et la prépondérance des importations, investir dans ce secteur pourrait à la fois créer des emplois et développer une véritable chaîne de valeur. Ce qui devrait favoriser la diversification économique.

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