Bien qu’il ne soit qu’un test, Naseri Paul BEA, le gouverneur de la région du Centre, n’a pour autant pas perdu la concentration. Dans cette plateforme aéroportuaire (la plus importante du pays) qui reçoit en moyenne 1,025 millions de passagers selon les derniers chiffres de l’autorité de l’aéronautique civil (CCAA), l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations CAN TOTALENERGIES 2021 l’expose à toutes sortes d’attaques.
Ce 14 décembre 2021, l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen a été soumis à son cinquième test de simulation en 13 ans. Le premier exercice de table a eu lieu en 2008. Un second test de simulation a été organisé en 2011, puis, un troisième en 2017. Le dernier en date, mené le 15 janvier 2019, simulait une attaque bactérienne de grande ampleur.
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« Cet exercice est une exigence du Plan d’Urgence Général et compte pour la Certification dudit aéroport », a expliqué les Aéroports du Cameroun (ADC), l’entreprise en charge de la gestion des plateformes aéroportuaires du pays.
L’entreprise dirigée par Thomas OWONA ASSOUMOU n’a pas donné plus de précisions sur les contours de cet exercice. On sait cependant que lors de l’exercice du 15 janvier, le test avait permis d’évaluer le niveau de préparation de la place aéroportuaire, et sa capacité à répondre à un cas d’urgence similaire.
Concrètement, des personnels de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen avaient été testés sur la présence d’un agent biologique responsable d’une épidémie de grande ampleur, avec une propagation internationale.
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