Après deux mois de statu-quo, les travaux sur la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala ont peut-être définitivement démarré. Selon nos informations, le chinois China First Highway Engineering Company (CFHEC) a fait quelques avancées. Les terrassements ont démarré au-delà des 5 kilomètres d’emprises. Une information confirmée par le Ministère des Travaux Publics (MINTP), ce 14 avril, au cours de la traditionnelle revue trimestrielle des projets et programmes relevant dudit département ministériel.
Selon le MINTP, la question des indemnisations, qui restait le principal blocage aux travaux de CFHEC a trouvé une solution partielle. Les populations situées sur l’emprise des cinq premiers kilomètres ont été indemnisées, ce qui a permis le démarrage des terrassements sur cette partie du tracé. Ce qui laisse croire qu’un compromis a été trouvé avec le collectif des populations du Nyong-et-Kéllé et de Ngog-Mapubi, qui exigeaient le dédommagement intégral de toutes les populations situées sur l’emprise.
Ceci, au détriment d’Emmanuel Nganou Djoumessi, qui proposait d’« identifier et indemniser de manière anticipée les populations concernées par les emprises utiles de l’infrastructures, identifier et indemniser partiellement les populations situées dans les 100 mètres de chaque côté de l’autoroute et demander à l’entreprise China First Highway Engineering Company de poursuivre les travaux » (Cf. réunion de concertation avec lesdites populations le 09 janvier dernier).
Sortie de crise ?
« Les diligences relatives à la sensibilisation des riverains situés sur l’emprise des travaux, par les autorités administratives se poursuivent. Le Ministre des Travaux Publics n’a pas manqué de relever la mise à disposition des ressources financières au profit des Préfets de la Sanaga-Maritime et du Nkam, à l’effet de procéder aux opérations préalables aux indemnisations », complète le Maître d’Ouvrage.
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Financés à plus de 899 milliards de FCFA, les 145 km qui constituent la phase 2 de l’autoroute Yaoundé-Douala pourraient donc accuser un léger retard, en raison des blocages observés dans le démarrage des travaux. Mais, au Ministère des Travaux Publics, on préfère saluer les « avancées dans l’exécution du projet permet d’envisager de manière sereine, la suite de la libération des 40 prochains kilomètres de l’emprise de même que celle des travaux ».
Profitant de ce regain d’optimisme, le gouvernement a procédé, « par anticipation », à l’examen des offres de l’entreprise. L’examen du projet a en outre permis d’être situé sur le processus de recrutement du Bureau d’Etudes pour apprendre que l’Avis à Manifestation d’intérêt y relatif a fait l’objet d’une publication le 17 mars 2025.
