Pourquoi Judith Achidi, la DG de Camtel, a choisi la Toyota Avalon 2015 comme véhicule de fonction

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Crédit photo: Toyota

Du bas de son mètre 40, la Toyota Avalon de Judith Yah Sunday Epouse Achidi a eu bien du mal à s’imposer devant les V6 et V8 du même constructeur garés par ses invités de marque sur le parking de l’Hôtel Hilton de Yaoundé. Pourtant, en dehors de ce facteur un peu…physique, le véhicule dans lequel est arrivée la nouvelle directrice générale de Camtel n’a pas grand-chose à envier à ces baroudeurs devenus les stars du parc automobile du gouvernement.

Mis en circulation pour la première fois en 2015, le véhicule de fonction de la nouvelle femme forte de la Cameroon telecommunications (Camtel) se classe dans la catégorie des grandes berlines de luxe. En lui donnant une longueur de près de cinq mètres (4,960 mètres exactement), Toyota a souhaité offrir aux propriétaires de son véhicule l’espace, le confort et la sécurité dignes d’un VIP.

Crédit photo: tagore.drivingforceauto.com

Selon la fiche technique de cette sirène des routes, Toyota y a installé des sièges en cuir chauffants, un habitacle spacieux avec un tableau de bord épuré, où les boutons semblent céder la place à deux écrans. Un grand de 11 pouces, et un plus petit, d’environ 5 pouces. Avec ses 453 litres dans le coffre, le Toyota Avalon de la « boss de Camtel » la met à l’abri de tout embarras en cas de trop plein de bagages.

Pour comprendre le choix porté par la nouvelle Directrice générale du concessionnaire des infrastructures de télécom au Cameroun sur ce véhicule, il faut observer le marché de l’automobile des années post 2010. Dans la catégorie des berlines de luxe, le marché est dominé par les Mercedes (notamment les C250), et les Lexus.

Pour se frayer un chemin dans ce secteur concurrentiel, Toyota décide de construire un véhicule qui va se situer dans le palier inférieur du marché des véhicules de luxe, mais installe dans son ventre un V6 de 3,5 litres, avec 268 chevaux relié par une transmission automatique à six rapports.

Pour parvenir à ce que certains considèrent comme étant « la Lexus de Toyota », le constructeur japonais n’est pas passé par quatre chemins. Il a pris la Camry 2010, a affiné ses lignes, y a ajouté un peu plus de puissance, et a posé ses fameux phares au xénon. Une idée lumineuse, qui semble marcher. Pour nous, Toyota a simplement permis aux personnes un peu plus regardantes sur leur bourse de rouler dans une voiture qui capte les regards…des passants.

« La Toyota Avalon 2015 est de ces voitures qui nous coupent complètement de la route. S’il s’agissait d’un simulateur de conduite, on dirait que les graphiques sont exemplaires, mais que la sensation des contrôles brille par son absence. Bref, on accélère, on freine, on tourne le volant; peu importe, la voiture réagit. D’un grand confort, l’habitacle de l’Avalon est aussi généreux que silencieux. Si l’équipement est complet, on se retient de jouer la carte du luxe (on la laisse à Lexus). La finition est soignée, les matériaux de qualité, mais l’ensemble n’a rien d’huppé. La voiture de fonction parfaite pour un ministre qui voudrait avoir l’air proche du peuple en roulant en Toyota, tout en disposant de tous les accessoires et commodités d’une Lexus ». Ecrit Daniel Charrette, chroniqueur automobile chez guideauto.com.

Mais celle qui succède au presqu’éternel David Nkoto Emane pourrait changer de véhicule bientôt. Sa voiture, un peu basse a montré quelque difficulté à franchir le portail de sa résidence, située au quartier du Lac. Les autres V8 passés par là, ont montré toute leur assurance face à cet obstacle.

 

 

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