25 acteurs de la société civile issus de cinq pays de la zone CEMAC (Cameroun, Tchad, Congo Brazzaville, la République centrafricaine et Gabon), ont achevé une formation de cinq jours au Campus d’Awae de l’Ecole Internationale des Forces de Sécurité (EIFORCES).
La formation, dispensée du 7 au 11 décembre, rentre dans le cadre du projet régional de mise en œuvre des actions de formation en matière de sécurité routière. Un projet inscrit dans le programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionales en Afrique centrale (PAGIRN).
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Au Cameroun, deux accidents sur trois sont causés par l’excès de vitesse (Prévention routière)
Pour Cécile OYONO, directeur général adjoint de l’EIFORCES, il est question de : « renforcer les capacités des acteurs civils de la sécurité routière en matière de prévention, pour plus d’efficacité et de performance dans leurs activités d’éducation et de sensibilisation des usagers de la route ».
Selon le Ministère des Transports, plus de 2 000 personnes ont perdu la vie sur les routes camerounaises en 2019. Au cours de la même année, 12 541 cas d’excès de vitesse ont été enregistrés sur la seule Route Nationale N°3 (Yaoundé-Douala).
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L’Afrique, bien qu’ayant le parc automobile le moins fourni des cinq continents (et une densité routière 15 fois inférieure à celle des pays avancés) est le continent le plus touché par les accidents de la circulation.
Dans un rapport rendu public en mai 2019, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) estime qu’environ 26,6% africains meurent par accident de la route. C’est plus que l’Asie du Sud-Est qui n’enregistre que 17,0 % et près de trois fois plus élevé que l’Europe, qui compte 9,3 %.
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