Normes de Formation des Gens de mer : Le Cameroun dans la liste noire de l’OMI

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Gens de mer

Sauver le soldat « Cameroun », en le sortant de la liste noire des pays qui ne respectent pas les normes de Formation des Gens de mer, de délivrance des Brevets et de Veille. C’est l’objet de l’arrivée au Cameroun de Laurent GALY, Consultant de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) sur lesdites Normes au Cameroun.

Selon la Convention du travail maritime de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), sont gens de mer, toutes personnes salariées ou non salariées exerçant à bord d’un navire une activité professionnelle à quelque titre que ce soit. Sont marins, les gens de mer salariés ou non-salariés exerçant une activité directement liée à l’exploitation du navire.

A l’issue de l’audience accordée par le Ministre des Transports, celui qui est Inspecteur général de l’Enseignement maritime a donné des précisions sur le mode opératoire. Déterminer le niveau de mise en œuvre de la Convention STCW 1978 au Cameroun afin de recenser les lacunes et les besoins éventuels qui serviront de base pour établir l’assistance technique. Ladite assistance devra être ultérieurement apportée au Cameroun pour lui permettre de délivrer les certificats et les brevets maritimes.

Adoptée le 7 juillet 1978 et définitivement entrée en vigueur en 2010 (après deux révisions successives en 1984 et en 1995), la Convention STCW de 1978 a été la première à établir des prescriptions de base sur la formation des gens de mer, la délivrance des brevets et la veille au niveau international.

Pratiques frauduleuses ?

Dans le passé, les normes de formation des officiers et des matelots, de délivrance des brevets et de veille étaient établies par chaque gouvernement, le plus souvent sans tenir compte des pratiques dans d’autres pays. De ce fait, les normes et procédures variaient amplement, même si le transport maritime est le plus international de tous les secteurs.

Avant de terminer sa mission le 28 avril dernier, Laurent GALY a tenu une séance de travail au siège de l’Autorité Portuaire Nationale à Yaoundé. Séance de travail à laquelle ont pris part des acteurs du secteur maritime.

Bon à savoir, parmi les amendements adoptés, un certain nombre de changements importants ont été apportés à chaque chapitre de la Convention et du Code. Parmi celles-ci, l’OMI exige la mise en place de mesures améliorées pour empêcher les pratiques frauduleuses associées aux brevets d’aptitude et renforcer le processus d’évaluation (suivi de la conformité des Parties aux dispositions de la Convention) ; et des prescriptions révisées sur les heures de travail et de repos et de nouvelles prescriptions  our la prévention de l’usage de drogues et de l’abus d’alcool ainsi que des normes médicales d’aptitude physique révisées applicables aux gens de mer.

Larisse TOGNA

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