Le constructeur automobile Volkswagen dit « regarder de manière positive » la ZLECAf

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La mise en place de la Zone de Libre-échange continentale (ZLECAf) dont le lancement de l’Initiative de la ZLECAf sur le Commerce Guidé a eu lieu début octobre dernier ferait-il les affaires des constructeurs automobile ? En tout cas, chez Volkswagen, on dit « regarder de manière positive » cette initiative.

Dans une interview accordée au site Internet afrique.latribune.fr, Martina BIENE, Présidente et CEO de Volkswagen Afrique du Sud, ne cache pas les ambitions de la marque allemande sur cette initiative. « …en tant que constructeur automobile présent en Afrique depuis plus de sept décennies, nous tenons à jouer notre partition », déclare-t-elle.

Mais pour le constructeur déjà présent dans six pays d’Afrique (Afrique du Sud, Ghana, Kenya, Rwanda, Algérie et Nigéria) cette partition se jouera à quelques conditions. Que « des spécifications pour l’industrie automobile » soit données.

« Quand nous évoquons la nécessité des plans directeurs dans les pays, c’est justement pour contribuer à accélérer le déploiement de cet accord, avec en plus les accords bilatéraux entre pays. Et pourquoi ne pas espérer que le continent africain, dans le cadre de la ZLECAf, élabore un plan directeur automobile pour toute l’Afrique ? Nous essayons donc, avec toutes nos négociations et toutes nos contributions, d’utiliser le contenu de cet accord de libre-échange continental africain, dans le but de contribuer à sa matérialisation rapide », explique-t-elle.

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Si l’entreprise s’intéresse autant à la ZLECAf, c’est parce qu’elle espère tire profit de cette initiative pour booster ses ventes en Afrique. Des ventes qui peinent à dépasser le cap des sept chiffres depuis son entrée sur le marché africain.

« …il faut augmenter la demande de voitures neuves, c’est impératif surtout pour les pays qui veulent développer leur contenu local. Il faudrait également, à mon sens, avoir des accords bilatéraux. Si je prends le cas de la Côte d’Ivoire, ce pays peut fournir au Bénin, au Togo et à d’autres pays d’Afrique subsaharienne francophone, afin d’y soutenir la demande de voitures neuves, en attendant peut-être qu’eux aussi atteignent une taille critique. Après viennent les questions d’ordre fiscal », conclut-elle.

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