Historique, inédit, révolutionnaire. Les mots pour qualifier la convention de partenariat entre la Confédération générale des syndicats des transports du Cameroun (CGSTC) et l’établissement Divine sont nombreux. Devant près d’une soixantaine de représentants des syndicats des transports par moto, Pierre NYEMECK NTAMACK, président de la CGSTC, et Samuel MVONDO MVONDO ont posé la signature sur une convention pour le moins innovante.
Selon le libellé de l’événement, il s’agit d’une « Convention de coopération technique pour un échange de services dans le secteur des transports ». Concrètement, il s’agira de créer un cadre de concertation, de collaboration et d’action entre la CGSTC et les Ets DIVINE.
Désormais, l’entreprise va s’investir, aux côtés de la CGSTC, pour juguler les maux qui minent le secteur des mototaxis. Le désordre urbain, le manque de formation, les surcharges (parfois mixtes), la non-maîtrise du Code de la route, le manque d’hygiène corporelle, la précarité qui mine la plupart des moto-taximen, pour ne citer que ces maux-là.
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« Nous sommes arrivés à la conclusion qu’il faut conjuguer davantage nos efforts, avec des partenaires qui ont la même vision que nous, et solliciter davantage l’accompagnement des pouvoirs publics non seulement dans le secteur des mototaxis, mais aussi dans tous les secteurs des transports au Cameroun », a déclaré Samuel MVONDO MVONDO.
Concept projet Moto-Afrique
Créé en 2015, les établissements DIVINE opèrent dans plusieurs activités. Mandataire en banque et assurances, l’entreprise opère également dans le négoce, le commerce générl, l’import-export et les BTP.
En neuf ans, l’entreprise a mis en œuvre plusieurs projets visant à sortir les mototaxis (notamment) de la spirale de la précarité. L’un des projets phares est celui baptisé « Concept projet Moto-Afrique » ; Lancé en 2018, le projet avait pour objectif d’accompagner les pouvoirs publics et les acteurs du secteur des transports dans leurs efforts d’assainissement. Ceci, par la réglementation et la professionnalisation du transport par mototaxi au Cameroun.
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Comme faits d’armes du « projet concept Moto-Afrique », les établissements DIVINE revendiquent la formation à la conduite automobile de 40 000 conducteurs de mototaxis, et l’obtention d’un permis de conduire par ceux-ci dans cinq départements (Wouri, Mfoundi, Menoua, Dja-et-Lobo et de l’Océan). La création d’un cadre d’échanges avec les conducteurs de mototaxis, dont l’aboutissement a été l’obtention de plus de 10 000 cartes grises.
« Nous avons également facilité l’acquisition des motocycles par les conducteurs, avec des mécanismes financiers souples, grâce à la signature d’un important cadre de collaboration avec une société multinationale », complète Samuel MVONDO MVONDO.
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Avant de conclure « vous comprenez, à travers tout ceci, que notre entreprise est un vrai acteur de terrain dans la promotion et l’encadrement socioprofessionnel et technique de cette immense catégorie d’acteurs du secteur des transports au Cameroun ».
Les données officielles sur l’activité des mototaxis sont peu disponibles. Des sources associatives estiment cependant que plus d’un million de camerounais exercent cette activité sur l’ensemble du territoire national.
