Des organisations socio-professionnelles des travailleurs du sous-secteur routier au Cameroun ont co-signé ce 03 janvier, une correspondance adressée au Président National de l’Union syndicale des conducteurs centrafricains (l’Ambassadeur de la République Centrafricaine au Cameroun a reçu une copie) pour déplorer la recrudescence des tracasseries dans la partie centrafricaine du corridor Douala-Bangui.
Résurgence des perceptions indues, contrôles intempestifs des unités des FDS, « des formes de tortures qui entraînent régulièrement le décès de nos camarades »…font partie des causes de leur mécontentement.
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Sur les contrôles intempestifs des FDS par exemple, les organisations expliquent qu’ils « se livrent à la fouille systématique des camions, alors que lesdits camions sont soumis au payement préalable d’une somme de 25 000 FCFA pour faciliter le déroulement du convoi ».
Des griefs qui vont à l’encontre « des dispositions pertinentes de la convention en matière de transport terrestre des marchandises qui consacrent les contrôles aux seuls check-point pour assurer la facilitation du transport en transit », déplorent-ils.
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Dans leur correspondance, les signataires disent vouloir « anticiper sur une escalade, du reste imminente, qui pourrait être préjudiciable à la libre circulation des personnes et des biens et au renforcement de l’intégration sous-régionale si chers à nos chefs d’Etats respectifs ».
Pour trouver une solution rapide, et « endiguer un les effets d’un éventuel mouvement d’humeur », lesdites organisations socio-professionnelles proposent la tenue d’une réunion de concertation entre les syndicats des chauffeurs camerounais et centrafricains.