L’Espagne sollicite le soutien du Cameroun pour sa réélection au Conseil de l’OACI

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Audience Ministère des Transports ambassadeur d'Espagne sur la candidature au Conseil de l'OACI

L’Espagne sollicite le soutien du Cameroun pour sa réélection au Conseil de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Ce mercredi, 12 mars, Jean Ernest Masséna NGALLE BIBEHE, ministre des Transports (MINT), a reçu en audience, IGNACIO GARCIA LUMBRERAS, Ambassadeur d’Espagne au Cameroun (photo).

Face au membre du gouvernement camerounais, le diplomate espagnol a présenté l’importance de cette candidature. Elle « permettrait, entre autres, d’accroître le potentiel touristique de l’Espagne, intimement lié aux transports et de porter la voix du Cameroun auprès de cette instance faîtière de l’aviation civile », a rapporté le Ministère des Transports dans une note parvenue à notre rédaction.

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Le Conseil de l’OACI, organe directeur de l’Organisation, se compose de 36 membres élus pour trois ans (voir tableau). L’actuel conseil a été élu à Montréal le 22 octobre 2022. C’était au cours de la 41e session de l’Assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale. Son mandat prend donc fin cette année 2025.

L’Espagne

Réagissant à la demande formulée par le MINT a rassuré son hôte d’avoir pris bonne note de sa demande en promettant de la porter, après examen, à la Très Haute attention du Président de la République, en accord avec le Ministre des Relations Extérieures (MINREX).

Considéré par l’OACI comme l’un des « Etats contribuant le plus à fournir des installations et services pour la navigation aérienne civile internationale », l’Espagne est un partenaire stratégique pour le Cameroun. Dans le secteur aérien par exemple, les deux sont liés par un accord pour la réalisation d’une ligne aérienne.

Par ailleurs, « plusieurs entreprises espagnoles souhaiteraient formuler des offres de collaboration, de financement des projets et de réalisation des infrastructures avec le Cameroun (…) Il s’agit notamment des chantiers inscrits dans la Stratégie Nationale de Développement à l’horizon 2030 (SND30) pour les secteurs ferroviaire, aérien, maritime, routier et météorologique », souligne le Ministère des Transports dans le même document.

Infrastructures de transport

En effet, dans sa partie dédiée à la « transformation structurelle de l’économie », le SND30 recommande « d’élaborer et de mettre en œuvre un plan national de sécurité routière ; de libéraliser le marché national du transport aérien dans la perspective du marché unique du transport aérien africain ; de mettre en place une société de patrimoine ferroviaire dans le cadre du programme de développement du réseau de chemin de fer ; et de développer les services de transports urbains de masse (Skytrains, Métro, tramway, etc.) ».

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« Il s’agira concrètement, conclut la SND30, de bitumer au moins 6 000 km de routes (avec une priorité pour les 4 800 km de routes nationales encore en terre), de densifier, avec l’appui de partenaires privés, à 5 500 Km le linéaire du réseau ferroviaire à l’horizon 2030, avec la construction de 1 500 km de chemin de fer supplémentaires, de poursuivre la mise en œuvre du schéma directeur portuaire avec notamment la construction du port en eau profonde de Limbé et la construction des terminaux spécialisés du port de Kribi, de construire un nouveau terminal à l’aéroport international de Douala avec une nouvelle piste d’atterrissage et de procéder à la mise à niveau de l’aéroport international de Garoua ».

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