Plus que quelques réglages, avant l’entrée du Port à sec de Yaoundé. Au cours d’une réunion de suivi du recouvrement tenue à Yaoundé le 10 juillet dernier Fungod Edwin Nuvaga a fait le point sur l’avancée des préparatifs de cette infrastructure qui sera logée au Bureau principal des Douanes Hors Classe de Yaoundé-Gare.
De l’exposé présenté par DJEUWO Marcellin, il ressort que l’idée d’expérimentation est en cours de maturation. L’ouverture d’un magasin à l’intérieur de la zone ferroviaire de Yaoundé ne devrait plus tarder. Le Directeur général des Douanes ayant déjà donné son accord de principe. Le Port à sec de Yaoundé sera le quatrième construit au Cameroun, après celui de Douala, dans la zone portuaire, celui Edéa dans la région du Littoral, et celui de Belabo à l’Est du pays. Leur construction vient résoudre le problème de congestion du Port autonome de de Douala (PAD).
En 2013, l’unique place portuaire du pays (à l’époque le Port de Kribi n’était pas encore fonctionnel) a atteint la barre de 10 millions de tonnes de marchandises traitées. Une hausse de 9,8% par rapport aux chiffres de 2012, qui étaient d’environ 9 642 000 tonnes. Dans un rapport rendu public en 2014, l’Autorité portuaire nationale (APN) faisait remarquer que «Le port de Douala a été conçu pour accueillir un trafic de 10.000.000 de tonnes. Le trafic actuel étant de plus de ce volume, le port se trouve donc mécaniquement en sous-capacité».
Au cours de la réunion de suivi du recouvrement du 10 juillet à Yaoundé, Fungod Edwin Nuvaga a été recommandé aux responsables des unités opérationnelles du Secteur des Douanes du Centre de : poursuivre l’amélioration de la gestion des attestations de prise en charge ; et suivre le toilettage des restes à recouvrer ; poursuivre le développement du contentieux douanier ; lutter plus efficacement contre le commerce illicite, notamment avec l’ingéniosité de l’opération spéciale de surveillance baptisée « LUCIG » ; renforcer les principes qui sous-tendent la discipline, l’éthique et la gouvernance ; mener des concertations régulières et productives d’effet en vue de l’atteinte des objectifs assignés ; suivre les dossiers relatifs aux grandes importations.