La Direction générale des Douanes revendique une dette d’1,3 milliard aux administrations publiques

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1,3 milliards de FCFA, c’est l’estimation du trou béant constaté par la Direction générale des Douanes dans la comptabilité du Secteur Douanes du Centre. Ce manque à gagner représente les émissions non-recouvrées par les administrations publiques au cours des huit premiers mois de l’année (de janvier à août 2018).

Ce constat posé par Djeuwo Marcelin, le Chef secteur Douanes du Centre, a été rapporté à la hiérarchie le 11 septembre dernier, au cours d’une réunion de suivi du recouvrement tenue à Yaoundé, et présidée par Edwin Fongod Nuvaga, le Directeur général des Douanes.

A bougna.net, la DGD n’a pas souhaité dévoiler le nom de ces administrations publiques qui retiennent par devers elles environ 21% des recettes douanières enregistrées par ce bureau au cours des huit premiers mois de l’année.

Bien que la note soit salée, la DGD tente cependant de relativiser. Au cours de la période querellée, les performances du Secteur douanes du Centre ont largement dépassé les prévisions faites en début d’année.

Selon la Direction générale des Douanes, ces recettes ont atteint plus de 6,231 milliards de FCfa pour des prévisions d’environ 3,547 milliards de FCfa. Soit plus de 175%. Pour rappel, les recettes consolidées à la même période en 2017 étaient de près de 4,432 milliards de FCfa. Selon la Direction générale des Douanes, le mois de Juin 2018 reste le plus prolifique avec des recettes établies autour de 4,536 milliards de FCfa.

A quatre mois de la fin de l’exercice budgétaire, la Direction générale des Douanes prépare un plan de recouvrement de ces créances en souffrance. Selon Djeuwo Marcelin, ce plan va passer par le suivi des restes à recouvrer ; le suivi de manière serrée de la régularisation des enlèvements directs ; et l’amélioration de la prise en charge des marchandises au niveau de l’Escale de l’Aéroport International de Yaoundé-Nsimalen. Le Chef Secteur Douanes du Centre compte également travailler en interne pour améliorer la gouvernance au sein des unités d’active.

D’autres mesures envisagées prévoient la poursuite de la mise en œuvre de l’opération spéciale de surveillance douanière baptisée « LUCIG » ; l’exploitation de la niche de la période pré-campagne de la SOSUCAM, susceptible de booster les importations de pièces détachées de l’entreprise sucrière publique ; et l’organisation des ventes aux enchères publiques au Bureau Principal des Douanes Hors Classe de Yaoundé-Gare.

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