Sur la partie de côte ouest africaine, allant de Lomé à Luanda, le Port de Kribi se distingue comme le plus avancé en matière de digitalisation, selon une étude approfondie réalisée par la Banque Mondiale et le Programme de Africa Transport Policy Program (SSATP) publiée en mars 2024. Cette étude, ayant passé en revue 39 ports, met en lumière les politiques et les obstacles à la digitalisation dans les ports africains.
Nous avons poussé la digitalisation à un niveau impressionnant, atteignant presque son plafond de verre, malgré des réglementations datant des années 1980, bien avant l’ère numérique. Pour citer quelques exemples : la Loi n° 83/016 du 21 juillet 1983 et le Décret n° 85/1278 du 26 septembre 1985 régissent la police dans les domaines portuaires et limitent de nombreux aspects de la dématérialisation. La réglementation sur la signature électronique mériterait d’être également clarifiée.
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L’importance de notre démarche se voit dans les résultats du rapport qui révèle les défis comme l’accès à internet fiable et les contraintes réglementaires.
Il met également en avant l’importance du soutien politique et des investissements gouvernementaux pour renforcer les ports, la nécessité d’améliorer la cybersécurité, l’infrastructure IT, et l’application effective des politiques de guichet unique. Le renforcement de la collaboration entre les acteurs de la chaîne d’approvisionnement et la reconnaissance de la diversité de la maturité digitale entre les nations et les ports africains sont essentiels pour éviter les généralisations excessives.
