Benoît P. M. MBOLE (DGTI) : Sur la route Mora-Dabanga-Kousséri, l’incivisme des usagers s’ajoute aux contraintes naturelles

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Benoît Parfait MBOLE MBOLE DGTI MINTP autoroute

La route Mora-Dabanga-Kousseri fait couler beaucoup d’encre et de salive ces derniers jours. Qu’est-ce qui est prévu ?

La route Mora-Dabanga-Kousséri est une préoccupation permanente du Ministère des Travaux Publics. Il faut rappeler que cette route a été bitumée, et aujourd’hui, elle est pratiquement rendue en terre, parce que tout le corps de chaussée a été totalement détruit. A la suite des malheureux incidents que tout le monde connaît.

Deux entreprises étaient mobilisées sur ce tronçon de route pour sa réhabilitation. Suite à des incidents, elles ont suspendu les travaux. Voilà ce qui explique le niveau de dégradation de cette route.

Qu’est-ce qui est fait ?

Le Ministère des Travaux Publics a mobilisé six entreprises. La route Mora-Dabanga-Kousséri a été divisée en six lots de travaux. Les trois premiers lots, d’un linéaire d’environ 103 km ont été réceptionnés en juin dernier. Deux des trois autres lots qui partent de Salé en direction de Kousséri ont connu des fortunes diverses. L’entreprise n’a pas exécuté les travaux tel que cela était demandé. Aujourd’hui, nous avons exécuté un travail de qualité sur le point critique de Tchakamari. Il est aujourd’hui traité de façon définitive. Nous sommes certains qu’à cet endroit précis, nous n’aurons plus d’interruption de trafic.

Pour les autres 103 km, nous avons une veille permanente des entreprises jadis mobilisées sur cette route, et qui avaient fait réceptionner leurs travaux en juin dernier. Dès lors qu’il y a une apparition d’un quelconque point critique, elles sont mobilisées pour le lever.

Pour la suite des trois autres lots, les lots 4 et 5, sur lesquels est mobilisée l’entreprise SOTCOCOG font l’objet d’un traitement permanent. Les points critiques qui sont observés sont levés au fur et à mesure qu’ils apparaissent.

Sur les inondations ?

Nous sommes en train de faire une bagarre permanente avec les transporteurs. Nous avons un tronçon de route sur lequel nous observons des inondations permanentes. Ce qui fait que le corps de chaussée, avec l’eau en permanence de part et d’autre de la route, affaiblit le corps de chaussée. Avec ces gros porteurs, exagérément surchargés, et qui ne respectent pas les barrières de pluie, ça engendre des bourbiers.

Ce n’est pas faute pour le Ministère des Travaux Publics de ne pas trouver des solutions à ce qu’il y a comme problème sur les différents tronçons de route. Mais c’est l’incivisme des usagers qui vient s’ajouter aux contraintes naturelles.

Nous envisageons d’instituer des barrières de pluie. En principe, après une pluie, les automobilistes sont tenus à respecter quatre heures d’immobilisation.

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