Louis Deschamps Lothin Elassa : « L’assurance automobile est d’abord une affaire de garantie, avant d’être une affaire d’argent »

0

Courtier en assurance, Louis Deschamps Lothin Elassa a signé avec Chanas Assurances et Allianz Cameroun, une convention offrant des réductions de 40% sur la police d’assurance automobile aux membres du Golf Club de Yaoundé. L’offre extensible à tous les camerounais, est présentée comme inédite par ce jeune camerounais. Vendredi dernier, c’est dans notre « bougna » que le PDG du holding familial camerounais a bien voulu prendre place. Avec nous, Louis Deschamps Lothin Elassa a expliqué comment il a fait pour attirer deux des plus grandes compagnies d’assurances du Cameroun dans la couverture d’une association peu connue du camerounais lambda. Il a également dévoilé un pan du plan d’expansion de la Lothe Consulting Assurances sur le marché camerounais, mais aussi sur la scène continentale.

 

Il y a trois jours, vous avez apposé votre signature sur une convention spéciale entre Lothe Consulting assurance, l’assureur Chanas, et le Golf Club de Yaoundé. Pouvez-vous nous révéler quelques lignes du document qui vous lie désormais à ces deux entités ?

Il s’agit d’une grande réflexion sur l’assurance santé, sur l’assurance automobile, et sur l’assurance de nos maisons. Les camerounais ne bénéficient pas encore d’un certain nombre d’avantages structurels en connaissance des risques d’assurance. Vous m’avez entendu remercier le PCA de Chanas Assurances, et à monsieur l’ADG d’Allianz Cameroun, parce que ce sont des ratios techniques extraordinaires qu’ils ont accordé aux camerounais via notre de courtage en réduisant de 40% les primes santé et automobile, et de 20% les primes d’assurance Multirisque habitation.

Ça veut dire quoi concrètement ? Qui a droit à cette police d’assurance, est-ce qu’il faut à tout prix être inscrit au Golf Club de Yaoundé pour en bénéficier ?

C’est une police qui a été signée par le Golf Club de Yaoundé, qui concerne les membres du Golf Club de Yaoundé, mais qui concerne également tous les camerounais. Vous-mêmes, vous pouvez simplement passer à notre bureau, vous évoquez ce principe, et nous vous mettons dans cette plateforme. Ces deux compagnies ont fait preuve de volonté à essayer ces risques qu’on va évaluer au bout de deux ans.

Loth Consulting assurance s’est engagée à intéresser au moins 1 000 camerounais dans cette convention. Ça veut dire que ce n’est pas une convention réservée uniquement aux membres du Golf Club de Yaoundé. Elle est ouverte à tous les camerounais. Mais il faut toujours une plateforme de souscription en assurance pour organiser les prestations. C’est ce qui justifie le choix de l’entité Golf Club de Yaoundé comme signature, simplement.

Dans un très court terme, vous annoncez un plan d’expansion à deux volets. Devenir l’un des tous premiers courtiers d’assurance du Cameroun, et vous attaquer au marché africain, à travers l’ouverture de nouvelles représentations. Pouvez-vous nous en parler plus clairement ?

Nous l’avons dit, nous le répétons encore. Nous avons une ambition panafricaine. Mais cette ambition, vous la démarrez quelque part. Nous sommes camerounais, nous la démarrons au Cameroun. Mais dans un très court terme, lorsque les résultats techniques et financiers vont le permettre, nous allons donner du contenu à notre slogan de panafricain. Il n’y a pas autre slogan que d’ouvrir des filiales dans les pays africains.

Je remercie mes amis du Nigéria, du Gabon, avec qui nous avons fait connaissance dans des plateformes golfiques. J’envisage fortement d’installer au Nigéria, au Gabon et en Côte d’Ivoire, des filiales Loth Consulting Assurance.

Le marché camerounais des assurances traverse une période assez controversée. Beaucoup d’automobilistes vont vers les assureurs pour deux raisons principales. Pour fuir les contrôles policiers, et par mimétisme, parce qu’on leur a dit qu’il faut rouler avec un véhicule assuré. Très peu s’intéressent vraiment à la police, et aux garanties qu’offre la police qu’ils signent. Comment faites-vous pour casser ces habitudes populaires ?

Nous sommes dans l’industrie depuis 13 ans. Je démarre l’activité en 2005. Ça fait quand même 13 ans de métier. J’ai coutume de dire aux clients que ce n’est pas une histoire d’argent d’abord. L’assurance c’est d’abord un débat de garantie. Quelle est la garantie que vous voulez ? Est-ce qu’elle correspond à votre budget ? C’est ça le vrai débat en assurance.

Il n’y a pas une assurance de policiers. Si vous voulez une garantie qu’on appelle responsabilité civile qui limite les engagements de l’assureur, vous ne pouvez pas demander qu’on répare votre véhicule. Donc il faut avoir un débat de garantie, et non pas un débat d’argent.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here