Selon le Ministère des Travaux Publics (MINTP), les taux d’engagements des projets sous Financements Extérieurs (FINEX) ont atteint 90,44% en 2020. Sur une dotation finale de 245,82 milliards, les appels de fonds se sont élevés à 228,32 milliards, a notamment appris bougna. Les décaissements effectifs sont évalués à 93,30 milliards, soit 135,02 milliards de restes à décaisser sur l’ensemble des appels de fonds de 2020.
En 2020, on observe un cumul des appels de fonds émis, mais non-décaissés. Sur les 14 projets retenus, cinq n’ont pas fait l’objet de décaissements. Il s’agit de l’autoroute Yaoundé-Douala (28 milliards de FCFA de dotation) ; l’Autoroute Kribi-Lolabe (40 milliards de FCFA) ; la Route Bamenda-Mamfe-Ekok et de facilitation des transports dans le corridor Bamenda-Enugu, pour ne citer que ces projets-là.
Sur les neuf projets pour lesquels des décaissements ont été effectués, les marges restent faibles. Sur la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena par exemple, les appels de fonds de 2020 étaient de 191,60 milliards de FCFA. Seuls 32,58 milliards de FCFA ont été décaissés.
Au total, le cumul des appels de fonds émis non décaissés sur la période 2016-2020 s’élève à 318,19 milliards. « Cette flambée des restes à décaisser sur FINEX s’explique par le respect des engagements liés au programme économique et financier, notamment en ce qui concerne le plafonnement du montant des financements extérieurs pouvant être décaissés dans l’année. Cette situation a pour conséquence, l’allongement des délais d’exécution des projets ».
Bon à savoir, au terme de l’ordonnance n°2020/001 du 03 juin 2020 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi de finances pour l’exercice 2020, le budget du MINTP se chiffrait à 397,752 milliards (-61,857 milliards). soit : 357,267 milliards d’investissement : -49,354 milliards correspondant à une baisse de 30 milliards de crédits issus des financements extérieurs (FINEX) et une diminution de 19,354 milliards de ressources internes.
40,485 milliards étaient destinés au fonctionnement. Soit -12,503 milliards, représentant une diminution de 10 milliards des crédits du Fonds Routier, couplée à une baisse de 2,503 milliards des autres biens et services.
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