Gabon : Comment le numérique révolutionne le transport par rail chez la SETRAG

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Utilisation des drones par la SETRAG pour la surveillance de la ligne de chemin de fer

A la Société d’Exploitation du Transgabonais (SETRAG), on n’est pas encore à l’ère du TGV. Mais la mise sur les rails de ce que la filiale de la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog, 51% des parts) appelle « le Train 4.0 » est déjà effective.

Sur les 648 kilomètres que mesure le Transgabonais, la SETRAG gère le trafic ferroviaire avec le Train Contrôle Système (TCS). Un équipement de pointe, spécialisé dans la circulation en temps réel, qui opère sur la base d’une grille horaire établie par le système Viriato, « une référence mondiale », selon l’entreprise.

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Concrètement, explique la SETRAG, « cet équipement informatique puissant permet aux équipes de déployer de nouvelles méthodes pour construire plus rapidement les grilles horaires avec des hypothèses calculées en temps réel. Désormais plus précises, les nouvelles grilles permettent de planifier la circulation des trains au plus près des besoins des voyageurs, des acteurs miniers et du bois, du fret général, du PRN et des opérations de maintenance sur la voie ».

Mais le train de la révolution numérique ne s’arrête pas uniquement à la construction. Le transporteur gabonais utilise également le numérique dans la prévention des accidents de tous ordres (déraillements, ruptures de ponts, etc.).

« Des capteurs installés sur une draisine permettent de mesurer la géométrie de la voie et d’anticiper, c’est de la maintenance prédictive. Idem sur les locomotives. L’utilisation de drone permet de procéder à de la surveillance des ouvrages d’art sur la voie (ponts notamment) évitant aux équipes de prendre des risques et permettant des interventions plus rapides » explique l’entreprise.

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Cette transformation est rendue possible grâce aux importants investissements consentis dans la formation de ses équipes (1 550 salariés dont la moitié est répartie tout au long des 24 gares).

Une formation dispensée dans deux centres de formation. A Franceville, le Centre de Perfectionnement Ferroviaire de Franceville (qui reçoit l’aide de l’IFF du Maroc). Et à Owendo, le Centre de simulation de conduite « Tamar et Lilian » où les cheminots apprennent les dernières techniques et technologies.

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