Dubaï est la ville choisie par la marque japonaise pour présenter le nouveau Toyota Land Cruiser Série 300. Cette version SW, break suit la voie tracée par la précédente génération, la Série 200, lancée en 2007 et « restylée » à plusieurs reprises, dont la dernière fois en 2017.
En termes de design, le 4×4 japonais ne fait pas dans la subtilité. « A côté du nouveau, le Toyota Land Cruiser précédent passerait presque pour un gringalet », fait observer le site Internet automobile magazine. Calandre démesurée, formes plus rectilignes encore, absence quasi-totale de courbes, C’est du lourd. S’il paraît plus imposant, il n’en est rien en réalité.
Intérieur
Toyota annonce que les dimensions (sans être dévoilées) sont assez proches de celles de l’ancienne déclinaison SW, pour ne pas dire qu’elles sont identiques. On parle donc d’une nouvelle venue de près de 5 m de long, pas loin de 2 m de large et de haut. Autrement dit, un colosse à l’américaine, pour nous autres africains. Avec de pareilles caractéristiques, on s’attend évidemment à ce que l’habitacle soit spacieux.
À bord, le Toyota Land Cruiser ne cède clairement pas aux sirènes du tout-tactile. L’intérieur, se veut logiquement beaucoup plus moderne avec notamment un écran contrôlable du bout des doigts (sa dimension n’est pas indiquée), mais il est souligné par une ribambelle de boutons physiques pour la climatisation et pour les raccourcis aux différents menus. Le tout est agrémenté du sélecteur de mode de conduite placé sur les renforts latéraux de la console centrale. Au centre, trône le levier de la boîte automatique, qui affiche un style très suranné. Constat identique pour les compteurs, qui reprennent un format analogique.
Innovations
Toyota a développé une toute nouvelle plate-forme, baptisée TNGA-F, dont les réglages permettent une utilisation aussi bien en tout-terrain que sur route, selon ses propres dires. En reposant sur cette nouvelle plate-forme, le Land Cruiser est plus léger de 200 kg que son prédécesseur, une valeur non négligeable.
Ce qui devrait lui permettre de présenter un bilan d’émissions plus flatteur. Mais avec ses deux gros V6 biturbo essence (3.5 l) et diesel (3.3 l) associés à une boîte auto à dix rapports, on ne peut pas non plus espérer le moindre miracle. « C’est d’ailleurs probablement pour cette raison qu’il ne sera pas importé chez nous (en France ndlr) » conclut ainsi, notre confrère Hugo Dupont d’automobile-magazine.fr. Pour le moment, pas de version hybride annoncée.
Au rayon des équipements, le Land Cruiser dispose du Multi-Terrain, qui permet d’adapter les réglages de l’auto automatiquement en fonction du revêtement. Le conducteur sait également où les roues sont positionnées. Cela rappelle le système de Land Rover… Par ailleurs, le système de pré-collision intègre désormais la détection des piétons, de jour comme de nuit, ainsi que celle des cyclistes (uniquement de jour).
Il aura donc fallu attendre 12 longues années pour accueillir la nouvelle femme qui vient d’être mise en vente (cet été 2021). Le Land Cruiser, c’est 13 générations, 10 millions d’exemplaires vendus à travers le monde depuis sa commercialisation en 1951, une présence dans à peu-près 170 pays.
L’argent
Selon l’Argus, le nouveau Toyota Land Cruiser n’est pas prévu en France avant cet été 2021. Raison, « La France n’est pas le marché privilégié du Land Cruiser ». Pour avoir une idée du coût du véhicule en Europe, il faut lire le site moniteurautomobile. Ici, on estime que le nouveau Toyota Land Cruiser 2021 devrait coûter entre 55 780 (environ 36,589 millions de FCFA) et 75 260 euros (près de 49,367 millions de FCFA). Mais ce prix devrait être largement au-delà des 50 millions de FCFA sur le marché camerounais.
Larisse TOGNA
